No Limit Apnée
PROCÉDURE DE SECOURS
ALERTER • OXYGÈNE • HYDRATER • SURVEILLER • ÉVACUER • DÉCLARER
2 OXYGÈNE
Administrer de l’oxygène à 100 % : débit 15 l/min en inhalation ou en insufflation si la ventilation est insuffisante, afin de maintenir en vie les tissus peu ou mal irrigués et, en particulier, les cellules nerveuses, très sensibles à un manque d’oxygène. De plus, cela facilite l’élimination de l’azote.
Si la victime ne ventile pas et ne circule pas, alterner compressions thoraciques et insufflations, conformément à la formation suivie en secourisme.
Il est essentiel de ne jamais interrompre l’administration d’oxygène.
Amélioration passagère : n’en tenir aucun compte l’évolution d’un accident de plongée n’est pas linéaire. À certains moments, l’accidenté peut se « sentir mieux » et croire que « tout est passé », particulièrement lors des premières minutes de respiration d’oxygène. Interrompre la procédure est alors une erreur grave.
3 HYDRATER
En cas d’accident, le plongeur doit être encouragé à boire de 0,3 à 0,5 litre d’eau par heure d’immersion en procédant par petites prises régulières1.
Sauf dans trois circonstances (plongeur peu collaborant) :
Risque d’inhalation
Nausées et/ou vomissement
Suspicion de lésion du tube digestif
4 SURVEILLER
Selon les circonstances :
Débarrasser la victime de sa combinaison
l’asseoir ou l’allonger
la réchauffer (couverture de survie) et /ou la mettre à l’ombre
la surveiller : lui parler, la rassurer, prendre régulièrement son pouls et noter les évolutions
(ex. : 10h42, pouls 80/min fuyant, lèvres violacées, a froid, fourmillements du côté droit, bras et jambe)
6 DÉCLARER
Déclaration d’incident ou d’accident grave
Dans les 48h qui suivent l’accident, faire une déclaration d’accident ou d’incident grave auprès de la Préfecture. En pratique, cette déclaration s’effectue auprès de la Direction Départementale de la Cohésion Sociale (DDCS) du siège de l’établissement.